Ouiiiiiii, je sais, ça prend la poussière par ici…. Mais
bon, 5 nains (dont une ado…), un mâle, le boulot, une prépa de mariage…. Ben
voilà, il y a des choses qui passent avant…. Bah voui…
Mais bon, là, j’ai un peu de temps (contrainte et forcée, on
peut le dire) donc je passe ici, je dépoussière et je me plains un peu au
passage…. Ouais, c’est chez moi, je fais encore ce que je veux hein….
À ma grande joie, après 3 épisodes d’hématurie
macroscopique, 2 visites chez l’urologue, 1 scanner et 1 abdomen à blanc, on
s’est rendu compte que j’ai une pierre de 1 bon cm de diamètre dans mon petit
rein droit…. Nan mais sérieux quoi…. La bête, bien mise (encore bien) et vu sa
taille, n’a pas la possibilité de sortir du rein. Cela n’empêche pas la
douleur, on est bien d’accord. Avec l’urologue, nous décidons d’une lithotritie
extracorporelle pour briser la pierre en petits fragments qui s’évacueront
naturellement…
Mais tu me connais non ??? Pourquoi faire simple quand
on peut faire compliquer….
Par un beau matin de février (le jour de la Saint-Valentin,
sinon c’est pas drôle), je me rends donc à l’hôpital afin de subir (c’est le
mot) cette horreur qu’on appelle lithotritie extracorporelle. Le truc qu’on te
vend comme quelque chose de sympa, qui va changer ta vie,... est en fait une
torture légale. Oui oui. Des ondes de chocs passant à travers un ballon d’eau
chaude directement dans ton rein pour casser une pierre (ondes de choc dont on
augmente progressivement l’intensité). Un coup par seconde, environ, pendant 1
heure. Je te laisse imaginer. (Les enfants ont droits à une anesthésie générale
pour ça, les adultes, eux, ils ont droit à une couche d’Emla dans le dos).
Soit.
Aprèsla torture le traitement, on te ramène en chambre (hôpital de
jour, t’as pas de lit, tu es dans un fauteuil, merci Maggie), tu as droit à une
petite collation (tartine au gras de jambon, mioum) et à une surveillance de
tes urines (glamour, bonjour !). Oui, parce que tu fais pipi rose après,
vu que ton rein saigne. Après vérification et bonne évolution des pipis (3 pour
moi), on te laisse sortir et vaquer à tes occupations (en gros, rentrer chez
toi, boire de la flotte jusqu’à te noyer pour faire sortir les pierres, pisser
ET filtrer ton urine pour récupérer les fragments de pierre OUAIP !
Glamour, le retour !), en t’ayant donné un rendez-vous de suivi pour dans
1 mois (on ne sait jamais, que tout ne serait pas sorti)… Je vous promets que
les pierres, on les sent bien quand on les évacue. Oui oui oui… Jusque là, tout
va bien, me direz-vous….
Après
MAIS… (Il y a toujours un « mais » avec moi)
Le lendemain matin (le 15, suis un peu), douleur atroce au
rein qui ne passe pas avec le Dafalgan, urines rouges fluos et frissons…. Donc,
allez-simple aux urgences. Verdict après 12h d’attente dans un fauteuil pas
confortable à te contorsionner dans tous les sens parce que tu douilles :
rein bloqué par des fragments de pierre (j’aurais pu le dire tout de suite
hein). Et donc, ré-hospitalisation avec opération prévue le lendemain (il est
18h et je suis à jeun : eau depuis 12h et nourriture depuis 22h). On me
monte en chambre (l’hôpital est plein dont je suis délocalisée en chirurgie
cardio-vasculaire) et j’ai droit au repas du condamné (une assiette de thon en
boîte sans sauce qui se bat avec 3 morceaux de tomate et un peu de salade, un
régal). SI je veux boire, je dois me démerder (heureusement que j’avais de la
monnaie et que je savais me déplacer jusqu’aux distributeurs pour aller
chercher de l’eau) MAIS je ne peux pas boire trop…. À jeun à partir de minuit
pour une intervention prévue à 16h30 (je te passe l’épisode de la voisine de
chambre de 94 ans qui sonne toutes les 30 minutes pendant la nuit, qui ronfle
et qui hurle dans son sommeil)…. Ça te laisse bien ta journée pour douiller et
comater à cause des médocs et encore douiller… D’une intervention prévue sous
rachi, on se retrouve avec une intervention sous anesthésie générale (la chir
veut aller voir jusque dans le rein).
Et bien sûr, tout ne s’est pas passé comme prévu (comme
d’hab quoi). D’une simple extraction de pierre, je me retrouve avec une sonde JJ
ou sonde double J (au choix) et une nouvelle intervention à venir….. Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis.
(Une sonde JJ, c’est une sonde qui fait une boucle dans le rein (1er
J) et une seconde boucle dans la vessie (2ème J), en passant par l’uretère.)
La chir n’a pas pu retirer toutes les pierres, il y avait beaucoup d’inflammation.
Elle a donc placé une sonde…. C’était donc le jeudi soir (le 16/02, suis un
peu).
(Voilà la sonde)
Le 17/02, nickel, pas de douleur ou très peu. Mes tites
collègues passent me faire coucou : oui, parce que même quand je suis à l’hôpital,
je vais encore à l’hôpital où je bosse (cherche pas, je dois être maso). Mon
urologue me donne l’autorisation de sortir et me dit que l’opération aura lieu
le 24/02 ou le 03/03 et me donne la consigne de boire plus de 2 litres par jour…
Nickel me dis-je…. On rentre à la maison, douleurs supportables. La nuit passe
comme sur du velours (comme après une anesthésie générale quoi). Par contre, le
samedi matin, bonjour l’angoisse… Des douleurs à n’en plus finir, ne passant
pas avec le Dafalgan. Bref, depuis samedi, j’ai juste envie de hurler de mal. J’en
ai même pleuré. Je suis sous Tramadol pour soulager… Ce qui fait mal ?
Cette put**** de sonde qui bouge et qui blesse le rein ET le reflux d’urine
dans le rein quand tu vas aux toilettes (glamour rebonjour). Et plus tu
crispes, plus tu as mal (mais c’est vrai que lâcher prise et être zen quand tu
as plus mal qu’en accouchant, c’est tellement facile)….
On est lundi, il est 07h30. J’ai dormi 2 nuits dans le fauteuil parce qu’il m’est impossible, à cause de la douleur, de me mettre couchée ou semi-assise. Je suis un légume douloureux, je ne suis bonne à rien et ça me tue (ouais, je m’en veux d’avoir mal). Heureusement que le mâle est là et qu’il gère à fond pour la logistique et les nains ! Je suis censée recommencer le boulot demain mais je ne m’en sens pas capable et je m’en veux. (et il m’a fallu 3 jours pour écrire cet article tellement je suis au top de ma forme). Je vous fais des bisous, je vais chez mon traitant…
On est lundi, il est 07h30. J’ai dormi 2 nuits dans le fauteuil parce qu’il m’est impossible, à cause de la douleur, de me mettre couchée ou semi-assise. Je suis un légume douloureux, je ne suis bonne à rien et ça me tue (ouais, je m’en veux d’avoir mal). Heureusement que le mâle est là et qu’il gère à fond pour la logistique et les nains ! Je suis censée recommencer le boulot demain mais je ne m’en sens pas capable et je m’en veux. (et il m’a fallu 3 jours pour écrire cet article tellement je suis au top de ma forme). Je vous fais des bisous, je vais chez mon traitant…